Trois jours avant le Mondial, tu te sens comment ?Je me sens très bien, je ne suis pas fatigué. Après les championnats de France à Laval, j’ai eu une première semaine d’entraînement avec une récupération difficile, mais le programme des semaines suivantes a été plus tranquille et m’a permis de me reposer en restant très frais. J’ai travaillé les accélérations, çà va !
As-tu imaginé cette course d'Edimbourg ? Tu as un objectif ?Non, je ne me mets pas la pression et en plus, je n’ai pas beaucoup de repères sur le niveau des athlètes. Je verrais bien …
(quelques instants plus tard en fin d’entretien) … Je compte me caler derrière Hassan Chahdi (le champion de France) et essayer de me classer parmi les soixante premiers … voire mieux.
La saison dernière, tu avais de bons résultats mais cette année c’est encore mieux, que s’est-il donc passé ?Depuis la rentrée, je m’entraîne davantage et régulièrement, je suis passé de 3 séances à 6 séances hebdomadaires avec mon entraîneur Marc Courtiau . J’ai pris confiance en moi et les bons résultats m’encouragent à continuer de travailler. Ils font également plaisir à ma famille, à mes proches et çà m’encourage encore. J’ai une cousine qui est excelente, elle s’est classée 15e au cross de la Prairie sans jamais s’entraîner. J’aimerais qu’elle me rejoigne l’année prochaine ; avec de l’entraînement, elle fera quelque chose de bien, c’est sûr.
Comment vois-tu la saison d’été qui arrive ?Pareil que la saison d’hiver !
Je préfère le cross, c’est plus varié, j’aime surtout quand c’est difficile et qu’il faut résister. J’ai plus de mal à tourner en rond sur la piste mais je compte bien faire quelque chose ; je n’ai pas encore choisi la distance, 1 500 m,
3 000 m steeple ou 5 000 m, j’essaierai les trois et en juin / juillet, je compte également essayer le cross en montagne.
Ton rêve ?Aller aux JO
François est un garçon tranquille, il a du cœur, beaucoup de cœur, le coeur solide du crossman mais aussi le cœur tendre du garçon généreux. Il pense davantage à lui et c’est tant mieux mais il n’oublie pas les autres : Jean-Luc Baisnée, celui qui a su l’observer et le convaincre de venir s’entraîner au CAC, son entraîneur Marc Courtiau qui le fait progresser, sa famille et ses copains. Tranquille et généreux !
Tous les athlètes et les dirigeants du CAC seront avec lui à Edimbourg.
Good luck François !
Vous pouvez lire l'interview de son entraineur Marc Courtiau dans Ouest France en
klikanlahDernière minute : les résultats de le course en
clikanlàet les déclarations de François sur le site de la FFA en
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