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Par Bertrand Collomb-Patton
Victoire sur La Barjo : 100km,
3000m D+ !
Cela a été vraiment difficile ;
je suis passé par beaucoup d'états différents, notamment à cause d’un début de
course très compliqué, durant 50 km. Alors je la savoure bien maintenant cette
victoire !
* * * * * * * * * * *
Après la victoire en compagnie de
Sebastien Herland sur la
nocturne, et une petite nuit dans la voiture avec mes parents où je n’ai pas
réussi à dormir plus de 20 minutes à cause de l’excitation de la course passée
et de celle à venir, je suis impatient de prendre le départ !
Un petit échauffement pour
constater qu’il n’y a pas trop de séquelle du 15 km, et c’est parti mon kiki !
Les 10-12 premiers km se passent
bien, en compagnie de Seb Chausse
et Stéphane Ruel.
Ensuite, petit trouble
intestinal, je dois m’arrêter.
Je repars soulagé, et navigue à
distance derrière Stéphane et Sébastien, sans chercher à faire la jonction, car
le rythme est déjà suffisamment élevé comme ça.
Mais après 45 minutes, rebelote,
cela ne va de nouveau plus. Problème : nous sommes sur la plage, et je ne peux
donc pas m’arrêter. Je me traine jusqu’à la sortie de la plage, qui coïncide
avec un ravitaillement (km 27) où se trouvent des toilettes… Ouf !
Mais mon moral prend un coup ;
mes troubles ne s’arrangent donc pas.
Je repars en 6ème position, et
les jambes commencent à moins bien répondre. Je n’arrive plus à garder un
rythme soutenu, la fatigue commence à poindre… déjà !??!?
Après un 3ème arrêt technique, je
rallie le ravito du 40ème km.
Ma mère me donne ici un Smecta
(pansement digestif) généreusement proposé par Nathalie Ruel (Merci
Nathalie !), et je repars, le moral dans les chaussettes.
Quelques temps après, un 4ème
arrêt technique s’impose (Punaise, c’est nul le Smecta !!!). Je suis crevé, et
me demande si cela sert à quelque chose de continuer. Je me retourne la tête à
essayer de positiver, en me disant que de toute façon je ne suis pas plus mal
que je pourrai(s ?) l’être sur l’UTMB, et que cela peut être un bon entraînement
moral (ça c’est du positivisme !!).
J’arrive au ravito du km 50. Je
suis alors 5ème, avec 15 minutes de retard sur la tête.
On arrive sur une partie
"plus vrai trail" du parcours (avec moins de plage, de dune et de
bitume, et plus de singles et de descentes scabreuses) , qui m’est plus
favorable en temps normal. Alors je repars, je continue, je positive…
Et puis, plus de problème
gastrique depuis un petit moment (Waouh ! C’est génial le Smecta !).
Et puis j’aperçois Stéphane au
loin.
Et puis je le rejoins : il a
connu la même mésaventure que moi, et commence à aller mieux.
On fait un bon petit bout de
chemin ensemble ; c’est sympa. Il m’ouvre les barrières, m’encourage.
Nous dépassons le 3ème qui est
perclus de crampes.
Alors qu’on arrive dans une
descente favorable pour moi, il m’encourage une dernière fois : "vas-y
maintenant".
Mes jambes sont revenues, en même
temps que mon moral.
Je fonce dans les descentes,
arrive à bien trottiner dans les montées pas trop raides, et à marcher
efficacement dans les plus pentues.
Un signaleur m’indique les écarts
: 3 min sur le 2ème, 7 min sur le 1er.
Un peu plus tard, J’arrive au
ravito du km 77 en même temps que Sébastien Chausse, un peu éprouvé
semble-t-il.
"3 min 25 du le 1er".
Je ne m’attarde pas, je fonce, et
rejoins bientôt Thibaut Lécuru
qui semble également moins bien ; il marche là où j’arrive à trottiner sans
trop me forcer.
Je profite d’une descente pour
prendre la poudre d’escampette.
Youhouhou ! Km 80, je suis en
tête de La Barjo !
Très euphorique, je fonce à Goury
(km 86) où je retrouve des coureurs du 50 km, que j’essaie de suivre pour
garder un bon rythme.
Les kilomètres défilent
doucement, et mon euphorie commence à s’estomper : pffff… Je me suis peut-être
un peu trop enflammé, c’est quand même long une Barjo ! :-)
On m’indique que j’avais 15
minutes d’avance au km 89, alors je me relâche, et décide de
"profiter" de ce superbe sentier côtier des douaniers, avec ses vues
magnifiques.
Je suis totalement carbonisé dans
la dernière montée interminable, qui est beaucoup plus raide et longue que la
veille lors de la nocturne.
Enfin, j’atteins le dernier
kilomètre, signe de délivrance, où je retrouve plein de têtes connues parmi les
spectateurs qui m’encouragent : c’est génial.
Je franchis la ligne d’arrivée
heureux… mais exténué ; que cette journée fut longue !!!
Et puis Stéphane arrive, 4
minutes après ; génial, il a bien terminé lui aussi, en trombe !
Après un bon moment de congratulations, de debriefing, et de restauration, mes parents et moi décidons d’attendre la remise des prix… en faisant la sieste dans la voiture !!!
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