Ultra Trail du Mont-Blanc. En 2013, Bertrand Collomb-Patton a terminé 8 Et si le Caennais faisait encore mieux vendredi ? au milieu des professionnels.
Au départ de Chamonix ce vendredi, l’Ultra Trail du Mont-Blanc est l’un des trails (course à pied en milieu naturel) les plus exigeants au monde. Pendant 168 km, plus de 2 300 coureurs venus du monde entier gravissent des cols aux pourcentages vertigineux et les descendent à vive allure. 9 600 m ! C’est le dénivelé cumulé grimpé par ces hommes et femmes d’une endurance exceptionnelle. Bertrand Collomb-Patton, licencié du Caen AC, prendra le départ pour son troisième UTMB. 23e en 2012, 8e en 2013, il fait parti de l’élite. Mais l’ultra-trail est une discipline où il faut savoir rester humble et ne jamais se relâcher, et celui que tout le monde surnomme « BCP » l’a bien compris.« Lors de l’édition 2013, j’ai eu très mal aux jambes, notamment lors des descentes. J’ai donc commencé mon travail spécifique dès le mois de janvier avec des escaliers, des flexions… Je reviens également d’un séjour de 3 semaines en montagne où j’ai fait beaucoup de dénivelé » , précise le Caennais.
« Je peux me permettre d’y croire »
Une préparation à long terme, pour un effort de longue durée. En 2013, Bertrand Collomb-Patton avait parcouru la distance en 23 h 14’ 16’’.« Cette année, j’aimerais faire le même temps, en sachant que le parcours devrait être plus gras avec la mauvaise météo du mois d’août, songe l’athlète.Je peux me permettre d’y croire, aux vues de mes récentes sensations à l’entraînement ou en compétition. » 7e d’un trail de montagne au départ de Barcelonette (Alpes de Hautes Provences), « BCP » a notamment laissé derrière lui Emmanuel Gault, vainqueur en 2014 du désormais incontournable Eco Trail de Paris. Pour atteindre son objectif, notre ingénieur en recherche et dévelope pement chez Orange devra maîtriser plusieurs paramètres. L’UTMB est une course qui se court en semisuffisance. Les trailers partent donc avec de l’alimentation et de l’hydratation dans leur sac à dos. Celui de « BCP » pèse« 4,5 kg » lorsque ses réserves sont au maximum.« Il est important de penser à s’hydrater dès le début de la course, puis à s’alimenter. C’est vital. » Mais la plus grande difficulté, et le point fort de l’athlète du Caen AC réside dans la gestion de course.« Il faut savoir partir en sous régime pendant les 4 ou 5 premières heures. Ne pas se mettre dans le rouge. C’est ce qui m’a permis de battre des athlètes plus forts physiquement que moi l’an dernier. » Une qualité qui a apporté notoriété à « BCP » en Normandie.« J’ai ressenti suite à mon résultat de 2013 beaucoup de reconnaissance de la part des coureurs bas-normands et d’au-delà lorsque je me rendais sur des courses », apprécie CollombPatton. Une motivation supplémentaire pour repousser de nouveau ses limites ce vendredi ?
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