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Grimbosq, le 27 avril ici

Nous ne pouvions trouver meilleur parrain, et en plus à domicile, pour les courses nature de la forêt de Grimbosq ! 

Pour fêter cela, un petit récit de sa virée parisienne :

Bertrand Collomb-Patton 11^ème sur le 80 km de l’ écotrail de Paris en 6h29’

Quelques temps de repos tout de même après l’UTMB, un 82 km gagné en 6h52 début décembre dans le cadre du téléthon, les cross cet hiver pour retrouver les sensations et Bertrand débute la nouvelle saison à la conquête de la capitale sur l’écotrail de Paris dont il a l’expérience de 2012 : 9^ème au scratch en 6h35’.

Cependant cette année, Bertrand aborde la course dans un état d’esprit partagé : une préparation mise entre parenthèses pour des vacances en famille, un coup de froid sur le semi de Bayeux déclenchant une bronchite … les deux dernières semaines ne sont pas bonnes pour le moral.

L’objectif de départ est donc de tenter « la course intelligente » c’est-à-dire optimiser le couple moyens du moment / efforts fournis.

Au départ la liste des engagés est impressionnante. Une kyrielle de coureurs affectionnant les parcours roulants sont présents : Sylvain COURT, Fabien CHARTOIRE, Emmanuel GAULT, Thomas SAINT GIRONS, Romuald DE PAEPE mais aussi Benoît HOLZERNY, Laurent JAFFRE, Michaël BOCH, Frédéric LEJEUNE, Dominique BORDET, Denis MOREL …

Bertrand aborde les 80 km au rythme soutenu du groupe de tête puis adopte sa vitesse de croisière après une petite heure.

1^er ravitaillement, 18^ème place. Une petite minute de pause technique et c’est reparti pour affronter les difficultés : 45 km de parcours vallonné. Bertrand maintient globalement sa position et se trouve sur une longue section en compagnie d’Olivier LE GUERN.

Après le second ravitaillement, le contrecoup des bosses se fait sentir pour de nombreux coureurs. Bertrand en rattrape plusieurs dont certains bien à la dérive. Quelques mots d’encouragement sont échangés … solidarité des coureurs dans la même galère !

Cependant des crampes furtives surviennent de temps en temps. Bertrand profite des montées pour marcher en étirant mollets et adducteurs.

Au troisième ravitaillement, il est annoncé 10^ème à sa grande surprise mais petite erreur des bénévoles, sa place réelle est la 11^ème… aïe, aïe, aïe, déception, il faut accélérer pour décrocher le top 10 et le rythme est difficile à obtenir. Pas facile pour le moral, pourtant Bertrand grappille des minutes sur le 10^ème coureur sans le savoir.

Paris se profile, le dernier ¼ d’heure est compliqué, toujours pas de visuel sur le 10^ème … Bertrand rallie l’arrivée. C’est plus facile qu’il y a deux ans : La place du Trocadéro remplace le 1^er étage de la Tour Eiffel !

Et si la ligne franchie notre coureur fétiche est déçu … manquer le top 10 pour une petite minute … , à tête reposée, il réalise que 11^ème sur une course d’un niveau aussi relevé, avec une fin de préparation pas idéale, ce n’est pas si mal !!!

Bertrand est rassuré, il reste dans le coup et est finalement satisfait du top 11.